Temps de silence

Le Castillet de nuit
Le Castillet est situé à proximité du lieu de l'agression.

En ce lundi 7 mars 2022, Cœur de Perpignan se joint à la douleur d’un sans abri victime de violences et vol du fait d’un groupe d’individus de type français et en possession de chiens et de chiots.

Cœur de Perpignan observera, par conséquent, un temps de silence durant lequel elle cessera certaines de ses actions.
Nous prions toutes les personnes favorables à un climat de paix à Perpignan de bien vouloir se joindre à ce nécessaire temps de silence.

Cette agression suivie d’un vol s’est déroulée le lundi 28 février 2022 peu après le passage de la Maraude du lundi (anciennement « lundi simple »). C’est donc aux environs de 21h à proximité immédiate de la Basse, non loin du Castillet que les faits se sont déroulés :

L’agression est l’œuvre d’un groupe de 3 personnes agissant de manière organisée :

Un premier homme s’est énervé sans raison valable. Il s’est mis à insulter la « future victime » prétextant des faits non avérés. La « future victime » tente de faire remarquer à l’homme énervé l’inadéquation de ses assertions mais ce dernier continue ses insultes et se met également à proférer des menaces (« je vais lacher mon chien sur toi », etc…).
La future victime ne souhaitant pas de problèmes, elle annonce son départ et s’exécute. Suivant les gestes à la parole, la future victime traverse la passerelle (située au-dessus de la Basse) sous les insultes et menaces de l’homme énervé.

De l’autre côté de la Basse, la « future victime » constate malheureusement que l’homme énervé l’a suivi.
La « future victime » fatiguée de sa vie dehors et chargée d’un lourd sac à dos se voit dans l’impossibilité de courrir pour semer son poursuivant. Elle est donc obligée de lui faire front.
C’est alors que l’homme énervé continuant de proférer des insultes lui assène un coup de poing en pleine machoire. Suite à cette aggression insensée, l’homme énervé se replie vers la passerelle (permettant de traverser la Basse).

Passerelles de la Basse
Passerelles de la Basse : Au fond, la passerelle métallique qui a été empruntée par les protagonistes.

Un second homme arrive alors et fait face à la victime qui saigne légérement à la lèvre supérieure (conséquence du coup de poing reçu).
Durant ce face à face, l’homme énervé, dans un geste absurde fait, de lui-même, tomber son téléphone tout en accusant machiavéliquement la victime d’en être la cause. Bien entendu, il n’en est rien puisque la victime n’a même pas porté de coups à son agresseur.

Alors que le second homme et la victime se regardent toujours en chiens de faïence, une troisième personne arrive en menaçant la victime et en exigeant de cette dernière qu’elle lui donne son sac.
La victime ne souhaitant toujours pas se battre et étant en sous nombre tente de prendre la fuite. Mais malheureusement, ses forces s’avèrent inférieures à celles des agresseurs.
Après une petite course et une résistance illusoire, la troisième personne lui arrache son sac à dos qu’il tenait alors en mains.

Vol à l'arraché
Vol à l’arraché (source : La voix du nord.fr)

Leur larcin accomplit le groupe d’agresseurs et de voleurs se replie de l’autre côté de la passerelle alors que la victime tente d’obtenir de l’aide de la part d’automobilistes situés à proximité (c’est-à-dire Boulevard Wilson)…

Triste réalité perpignanaise que cette agression…
A noter que cette scène s’est déroulée en présence de deux autres bénéficiaires (Mi….. et Ma…) de la Maraude du lundi…
L’un des bénéficiaires expliquera ultérieurement avoir demandé au groupe de 3 personnes de restituer le sac à dos sans quoi ils seraient des voleurs.
Malheureusement, ils lui ont fait part de leur refus catégorique, se positionnant ainsi définitivement en tant qu’agresseurs et voleurs.

1 commentaire

  1. Durant la semaine du 28 février au 7 mars, le groupe d’agresseurs a été aperçu dans le centre ville de Perpignan par différentes personnes…

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