Devoir de mémoire

Hommage aux gilets jaunes blessés
Hommage aux gilets jaunes blessés

Dernière mise à jour le 13 décembre 2021

L’épisode tachant des Gilets Jaunes :

Quand la confusion frappe le peuple français au nom du maintien de l’ordre et de la sécurité.
Quand on oublie qu’un citoyen de France, dans une République démocratique jouit également de droits inhérents au type de régime officiellement en place.
C’était en 2018, à peine un an après l’élection du plus jeune président de la Veme République.

Si les citoyens d’un pays n’ont pas toujours raison,
la société qui les méconnaît et qui les frappe
a toujours tort.

« Si la jeunesse n’a pas toujours raison,
la société qui la méconnaît et qui la frappe a toujours tort. »
— François Mitterrand
[Discours à l’Assemblée nationale – 8 Mai 1968].

En ce mois de décembre 2021, c’est un devoir de mémoire qui frappe :
https://blogs.mediapart.fr/lamuledupape/blog/051221/trois-ans-apres-marseille-pleure-zineb-dans-une-colere-sourde

« La fin de l’espoir est le commencement de la mort. »
— Charles de Gaulle.

Un devoir de mémoire, au nom :

– de plusieurs morts, sans doute des dizaines, parmi les citoyens de France (comme Zineb Redouane, Chantal Mazet, Moustik, Kevin Dujardin, Ali Saidi, Henri, Francesco Rossi, Cédric de Perpignan…)

– des centaines et sans doute des milliers de blessés ou mutilés meurtris dans leur chair, au plus profond de leur âme de citoyens de France (2500 blessés chez les manifestants et 1500 chez les forces de l’ordre selon le bilan officiel relayé par Amnesty International ; deux ans après, que sont devenus les gilets jaunes mutilés en manifestation ? ; À Toulouse, le nombre de blessés a été sous-estimé lors des manifestations de Gilets jaunes).

« Les yeux seuls sont encore capables de pousser un cri. »
— René Char [fureur et mystère].

Mais également un devoir de fraternité :


– des centaines de milliers et bientôt des millions d’yeux pour pleurer leurs frères et sœurs, citoyens et citoyennes de France.

« Les mots qui vont surgir savent de nous
des choses que nous ignorons d’eux. »
— René Char [Chants de la Balandrane].

– et sous peu, 68 millions de cœurs pour pleurer à cœur ouvert, la réalité d’un peuple en quête de vérité, de vérité et de justice, de justice et de renouveau, de renouveau et de meilleure qualité de vie commune et partagée.

« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque.
A te regarder, ils s’habitueront. »
— René Char [Les Matinaux (1950)].

Constat, en ce mois de décembre 2021, suite à l’épisode des gilets jaunes d’automne 2018 et des violences afférentes :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_des_Gilets_jaunes#Violences

« « Plus jamais ça »,
c’est ce que disaient les déportés.
»
— Simone Veil.

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